Dimanche 22 mars 2015. Les élèves de 4°C et D sont arrivés dans les Alpes. Plus précisément à La Plagne 1800. Ils ne savent pas ce qui les attend… Chacun armé de sa (ou ses) valise(s), il faut rejoindre sa chambre. Descendre, encore descendre car l’entrée de l’UCPA équivaut à nos greniers. Enfin, on entend des soupirs de soulagement: tout le monde est devant sa chambre. Oui, devant car il faut encore chercher les codes. Enfin, les portes sont déverrouillées et les bagages entassés dans les chambres. Puis on va chercher le matériel, skis, chaussures, casque et bâtons pour les plus expérimentés. Les affaires à la main et le sourire aux lèvres, les élèves regagnent leur chambre. On mange au self (« Quelqu’un sait où sont les couverts? »), puis les premières consignes sont données
dans le lieu de réunion de la semaine, le couloir des garçons.
Lundi, premier jour à l’UCPA. Tout le monde est prêt et les élèves (certains blancs de crème solaire) et les professeurs attendent les moniteurs. Veste grise sur le dos, ils sortent un à un, rejoignent leur groupe et après un appel rapide pour vérifier que tout le monde est là, et pour les débutants, c’est le grand moment. La première leçon. Un ski, puis l’autre. Quand les élèves ont assimilé la notion, un autre exercice, monter un dénivelé d’un mètre. Simple formalité pour les uns, épreuve herculéenne pour les autres. Quoi qu’il en soit, quand le groupe est arrivé au bout de cet exercice, c’est le moment de la première glissade. Certains vont loin, d’autres moins. A midi, tout le monde déclare
que son moniteur est le meilleur…
L’après-midi, on prend le tire-fesse et on descend la pente qui faisait peur la veille. On tombe, on se relève, on rêve de vitesse ou on retient son souffle en espérant ne rentrer dans personne…
Le soir, tout le monde est fatigué, mais heureux. Le reste de la semaine passe en un éclair entre les chutes, les télésièges, même les télécabines et aussi, les fous rires, les jeux, les soirées, le shopping, les secrets échangés et l’anniversaire de Nathan… (Sans oublier les batailles de boules de neige avec les professeurs!!!).

Clémence