Ce lundi 23 mars, les classes de 3C, 3B et 3D sont allés visiter le Struthof, l’ancien camp de concentration de Natzwiller.

Une fois arrivés au Struthof après une heure et demie de bus environs, nous passons dans un premier temps devant un grand bâtiment de béton aux lignes épurées recouvert de pierres sombres, ce bâtiment est en fait le CERD (Centre européen du resistant déporté), un lieu de mémoire et de culture servant « d’introduction » à la visite du camp lui-même. Le bâtiment a été bâti au dessus de la Kartoffelkller, cave en béton armé, construite par les déportés.

La visite se poursuit vers la Place du Général Delestraint : la surprenante vue sur la forêt nous fait prendre conscience de la certaine hauteur à laquelle on pouvait être, l’enceinte barbelées, les câbles suspendus et reliés entre eux à chaque poteaux, la Lanterne des Morts, la potence, les quelques blocks encore là…Le lieu tout simplement est tout de suite très très impressionnant et cela nous aidait à imaginer ce que nous racontaient nos professeurs sur la manière dont les déportés pouvaient être traités. Nous n’avons malheureusement pas pu entrer dans les blocks cellulaire et crématoire en raison de travaux de restauration effectués sur le site. Ce qui était dommage puisque, malgré ce qui a bien pu se passer à l’intérieur de ces baraques, cela devait être la partie la plus intéressante de la visite.

Après avoir fait le tour du camp, nous sommes rentrés dans le musée du camp, qui lui est entièrement consacré à l’histoire du KL-Natzweiler et de ses 70 camps annexes. Nos professeurs nous ont donnés un questionnaire à chacun afin de chercher des informations sur l’origine du camp, sa construction, l’encadrement SS, les déportés et leurs terribles conditions de vie… Tout cela grâce à des photos, reproductions de documents d’époque, objets, vêtements, maquettes… La partie la plus surprenante du musée est la fin, elle est consacrée aux expériences pseudo-médicales menées par les médecins nazis sur les détenus du Struthof. Les photos sont effrayantes, on a vraiment du mal à croire à toutes ces horreurs…Elles prouvent bien l’enfer de la vie concentrationnaire.

Louane